Emmanuel Macron n’a pas encore choisi sa voiture présidentielle. Seul impératif à respecter : que le véhicule soit français et fabriqué en France. C’est une coutume de la Ve République.
« Un symbole de l’industrie française »
Le choix du président a un écho mondial et des retombées médiatiques énormes, estimées à 10 millions d’euros. Chaque constructeur espère donc obtenir le titre officiel. « C’est une véritable vitrine, ça peut vraiment booster les ventes d’un modèle », confirme François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles.
« Souvenez-vous de la DS popularisée par le général de Gaulle dont les ventes avaient décollé après qu’il a échappé à l’attentat du Petit Clamart, en 1962. Malgré 150 impacts de balle, deux roues avant crevées et une chaussée humide, le chauffeur du président était alors parvenu à maintenir la Citroën sur la route et à prendre de la vitesse pour échapper aux tirs… »
La voiture présidentielle doit symboliser « ce qui se fait de mieux en matière d’industrie française ». Hors de question de choisir une marque automobile étrangère donc.
Elle doit également être suffisamment moderne, sans toutefois afficher un luxe tapageur et son colori sobre (bleu, gris ou noir) sous peine d’essuyer de nombreuses critiques sur le côté « m’as-tu-vu » et le train de vie des hommes politiques. Emmanuel Macron ne devrait donc pas se risquer à choisir la nouvelle Alpine contrairement à ce que certaines rumeurs laissent entendre…