La bande-dessinée « Gutenberg et le secret de la Sibylle » a officiellement été présentée dans le cadre d’une programmation exceptionnelle d’événements organisés par Mayence et Strasbourg.
A l’invitation de la Ville de Mayence, en partenariat étroit avec l’Institut français de Mayence et le Consulat général de France à Francfort, Roland Ries, maire de Strasbourg, accompagné de Nawel Rafik-Elmrini, adjointe en charge des relations européennes et internationales, de représentants de l’Espace Européen Gutenberg, de la BNU ainsi que d’autres acteurs culturels, a été reçu ce mercredi 28 février à Mayence à l’occasion de l’année Gutenberg.
L’année 2018 célèbre le 550ème anniversaire de la mort de Gutenberg. Grâce à l’imprimerie à caractères mobiles, Gutenberg est devenu un héros de l’Histoire, connu de par le monde et célébré notamment à Mayence et à Strasbourg où il a vécu. Des deux côtés du Rhin, les deux villes de Gutenberg proposent une programmation exceptionnelle en son honneur, ecrit https://www.strasbourg.eu.
La délégation strasbourgeoise a tout d’abord été accueillie par le maire de Mayence, Michael Ebling, au Musée Gutenberg / Gutenberg-Museum pour un temps de visite.
Puis une conférence de presse, présidée par les maires de Mayence et Strasbourg, a permis aux éditions du Signe de présenter la bande-dessinée « Gutenberg et le secret de la Sibylle ». Les festivités de l’année Gutenberg à Strasbourg ont par ailleurs été présentées par l’Espace Européen Gutenberg et la Bibliothèque nationale et universitaire. Lors de cette conférence de presse, le maire de Strasbourg a souligné que « la révolution engendrée par l’invention de l’imprimerie n’a d’égal que celle que nous avons connue avec l’avènement d’internet au XXe siècle ».
La délégation s’est ensuite rendue à l’Institut français de Mayence pour y découvrir l’exposition « Guillaume Dégé : Dessins » qui présente des illustrations de cet artiste strasbourgeois. Le maire de Strasbourg a rappelé à cette occasion l’importance de développer des relations d’amitié et de solidarité entre villes européennes, telles que Strasbourg et Mayence, afin de faire perdurer l’esprit des Pères fondateurs de l’Europe et « d’unir les hommes » dans un contexte de montée généralisée du populisme en Europe.