Les Etats-Unis ont mis leur menace à exécution : les voilà qui se retirent du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. L’annonce a été faite, mardi 19 juin, par l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies. Nikki Haley qualifie cette institution de « cloaque de partis pris politiques ».
Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d’une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l’homme un sujet de moquerie.
« Une hostilité sans fin à l’égard d’Israël »
La diplomate explique cette décision par le fait qu’aucun autre pays « n’avait eu le courage de soutenir les combats » menés par les Etats-Unis pour réformer une institution qu’elle a qualifiée « d’hypocrite et d’égoïste ».
« Ce faisant, je tiens à préciser très clairement que cette décision n’est pas un retrait de nos engagements pour les droits de l’homme », a-t-elle dit aux côtés du secrétaire d’Etat Mike Pompeo.
Elle a également critiqué les pays partageant les mêmes valeurs que les Etats-Unis mais qui « n’ont pas voulu remettre sérieusement en cause le statu quo ».
Cette arène « se focalise de manière excessive et entretient une hostilité sans fin à l’égard d’Israël » ce qui est, selon elle, « la preuve évidente que le conseil est animé par des intentions politiques et non par les droits de l’homme ».