L’ex-numéro 2 du parti n’a pas pu accéder à son bureau mardi après-midi. Un carton comprenant ses affaires l’attendait à l’accueil.
Officiellement, Virginie Calmels est encore membre du parti Les Républicains, malgré son éviction du poste de numéro 2 par Laurent Wauquiez, dimanche soir. Pour autant, elle n’est plus vraiment chez elle au siège du parti, à Paris.
Le Journal du dimanche (JDD) a raconté l’accueil pour le moins froid qu’a reçu l’adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux lorsqu’elle est venue récupérer ses affaires, mardi après-midi, rue de Vaugirard.
À son arrivée sur place, aux alentours de 16 heures, Virginie Calmels a d’abord constaté que le badge lui permettant d’accéder au parking avait été désactivé. Puis elle eu la surprise de découvrir ses affaires personnelles, y compris des tableaux et dessins de ses enfants, entassées dans un carton posé sur le comptoir de l’accueil. Sur celui-ci, écrit à la main et bien visible, un « V. Calmels » qui ne laissait aucune place au doute.
Un peu plus loin, sur les présentoirs de la boutique du parti, située dans le hall du siège, un livre avait été positionné devant le sien, « J’assume ». Dernière amabilité : au moment où Virginie Calmels a voulu se rendre dans son ex-bureau pour saluer celle qui était encore son assistante la semaine dernière, un vigile lui a barré l’accès à l’ascenseur, assurant intervenir « sur instruction de la direction ».
Mardi soir, l’adjointe d’Alain Juppé a commenté, dans un tweet, l’information du JDD, affirmant : « A tous ceux qui m’interrogent stupéfaits pour savoir si c’est vrai je réponds : oui tout est vrai ! No comment. »