Cette semaine, les mouvement sociaux doivent reprendre dans les centrales nucléaires. « C’était tout à fait gérable. Il n’y a aucun risque de black-out », estime la direction d’EDF.
Dès lundi, les mouvements sociaux reprendront dans les centrales nucléaires. De fortes actions sont attendues mardi et surtout jeudi. De nouvelles baisses de production d’électricité, des coupures momentanées de courant, mais guère plus. « Nous voulons agir sur l’économie, en aucun cas gêner les citoyens », explique Sébastien Menesplier de la CGT qui mène la contestation contre la loi Travail. Le syndicat est attaché à la dimension de service public d’EDF.
La « Cégète » promet qu’elle remettra l’électricité aux familles les plus modestes qui seront coupées. Des coupures de gaz sont aussi à prévoir au sein des grévistes de GRDF. Jeudi dernier, une trentaine de coupures de courant ont été recensées dans les Pays de la Loire, le Nord et l’Île-de-France. La plus massive a privé 10.000 foyers d’électricité pendant quelques minutes. Et onze des dix-neuf centrales nucléaires ont enregistré des baisses de production. « C’était tout à fait gérable, confie la direction d’EDF. Il n’y a aucun risque de black-out. »