Consultante TV, agent et femme du buteur argentin Mauro Icardi, Wanda Nara met le feu à l’Inter Milan.
Toutes les femmes de footballeur n’ont pas eu un match à leur nom. De 2012 à 2017 en Italie, le « Wanda derby » a opposé l’équipe de Maxi López (Catane, Sampdoria, Torino…) à celle de Mauro Icardi, l’ancien et l’actuel compagnon de Wanda Nara. Cette blonde argentine de 32 ans, toute en rondeurs et en scandales, est l’un des personnages qui passionnent les amateurs de la Serie A italienne. Son péché originel : avoir quitté son premier mari en le privant de leurs trois enfants puis d’avoir refait sa vie avec un homme qui a plus d’une ressemblance avec l’ex. Soit un attaquant international argentin, mais plus jeune et performant (il totalise 120 buts en club à 26 ans). Les deux joueurs se haïssent au point que, d’après la légende, la mafia sicilienne aurait offert à López d’abîmer Icardi.
Le tempérament incendiaire de Wanda la pousse à souffler sans arrêt sur les braises ; hyperactive sur les réseaux sociaux, où elle compte presque autant de followers que son mari (4,8 millions sur Instagram), elle n’hésite pas à publier les textos de Maxi López qui l’arrangent. Ni à partager des détails intimes lors de ses fréquents passages télévisés (elle est consultante).
Lundi, elle a versé des larmes de crocodile lors d’une émission où elle venait justifier une énième bisbille avec les dirigeants de l’Inter Milan, le club de son mari… et client. Car la mère de cinq enfants est aussi l’agent (sans licence) d’Icardi. Un agent très provocateur : en 2016, elle a fait croire à l’Atlético de Madrid à un possible transfert pour mieux négocier une prolongation de son contrat milanais. Tout en assurant elle-même la communication de l’opération. Résultat : les supporters des deux clubs l’agonissent. À chaque période de transferts, le nom de l’Argentin alimente d’ailleurs la chronique dans les plus grands clubs européens (dont le PSG) pour un montant XXL (100 millions d’euros).
Punchlines et Rolls blanche
La situation a dérapé il y a quelques jours : une pierre a été lancée contre une vitre de la voiture où elle circulait avec sa progéniture. L’Inter venait de déchoir Icardi du capitanat pour avoir raté un match en raison d’une blessure a priori diplomatique. Une manœuvre imputée à Wanda, qui avait eu des propos peu délicats pour les coéquipiers de son mari quelques jours plus tôt. L’esclandre est son fonds de commerce : expulsée d’un stade pour avoir exigé une loge plus luxueuse, ou véhémente à l’égard de l’éphémère sélectionneur argentin Edgardo Bauza (2016-2017) qui avait eu l’outrecuidance de snober Icardi.
Wanda Nara a fait ses armes dans des émissions de télé-réalité que présente aujourd’hui sa sœur Zaira. Elle en a conservé des codes : poses lascives sur les réseaux, décolletés profonds et punchlines superficielles. Au volant de sa Rolls blanche, rien ne l’arrête : ni l’augmentation extravagante qu’elle continue d’exiger pour son beau Mauro (de 5,1 à 10 millions d’euros par an) ni le ras-le-bol d’un vestiaire qui a lâché son capitaine sans regret.