Le président démocrate a reconnu qu’il s’agissait de l’un des ponts aériens « les plus difficiles de l’histoire ». 13 000 personnes ont été rapatriées depuis le 14 août.
Six mille soldats américains dans l’aéroport de Kaboul, dans un périmètre de sécurité sous la pression d’une foule extérieure vacillant entre colère et désespoir. On crie, on interpelle, on supplie, on tend même des bébés, les caméras filment, et chaque séquence est un supplice pour la Maison Blanche en termes d’image.
Six mille soldats sous le regard du monde, chargés d’une tâche redoutable après le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan : celui d’évacuer du pays leurs compatriotes et les nombreux locaux qui ont, pendant vingt ans, contribué aux missions militaires et civiles américaines, ou qui sont directement menacés pour leur engagement.
Une nouvelle fois, vendredi 20 août, Joe Biden s’est exprimé sur les opérations militaires et diplomatiques en cours. Il s’agit selon lui de l’un des ponts aériens « les plus difficiles de l’histoire », que seuls les Etats-Unis seraient capables de mettre en œuvre. « Une mission incroyablement difficile et dangereuse » pour l’armée américaine, qui s’autorise quelques expéditions de sécurisation dans la ville de Kaboul. Par exemple, a précisé le président, pour superviser un convoi français de rapatriement, entre l’ambassade et l’aéroport.