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Dans la semaine à venir, des experts de l’Unesco examineront une liste de produits et de plats qui souhaitent être reconnus comme patrimoine immatériel. Le Comité du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, présidé par le Maroc, a reçu 56 candidatures. Entre autres, des fêtes foraines en France et en Belgique, le rhum cubain léger et la baguette française ont déposé une demande.
C’est la première fois après la pandémie de Corona que l’organisation se réunit à nouveau physiquement après deux ans de réunions en ligne. Dès mardi après-midi, les décisions seront annoncées sur le compte Twitter de l’Unesco.
Entre autres, la baguette française, les chants populaires de Raï d’Algérie, les fêtes foraines en France et en Belgique, la culture Tchaï d’Azerbaïdjan et de Turquie, la culture du thé de Chine et de slivovitz, un alcool de prune de Serbie ou un rhum cubain léger ont soumis des demandes.
Afin d’éviter les controverses, l’Unesco respecte avant tout les traditions et les savoir-faire. Ainsi, l’organisation ne reconnaîtra pas que la baguette appartient au patrimoine mondial immatériel, mais que « l’artisanat et la culture de la baguette » en font partie.
Depuis 2003, la Convention pour la conservation du Patrimoine Culturel Immatériel promet de préserver les traditions et le savoir-faire des produits artisanaux et des Coutumes. La reconnaissance du patrimoine immatériel est un instrument de diplomatie culturelle et récompense également les pratiques culturelles transmises de génération en génération, telles que les traditions orales, les arts de la scène, les pratiques sociales, les rituels et les événements festifs ou les connaissances et pratiques liées à la nature et à l’univers.