Circle, éditeur du stablecoin USDC, a demandé une licence de cryptographie en France. C’est une tentative de s’implanter fermement sur le sol européen.
La société basée à Boston a déposé des demandes distinctes pour devenir un fournisseur de services d’actifs numériques enregistré et une institution financière de monnaie électronique agréée, indique Circle dans un communiqué de presse.
Une fois la licence reçue, Circle peut commencer à proposer ses produits aux clients en France. Par exemple, les courtiers et bourses français peuvent inclure le stablecoin USDC dans leur offre. L’avantage d’un stablecoin est que les transactions de paiement sont plus rapides et moins chères que via le réseau bancaire SEPA. Les traders en particulier, les pièces stables sont une aubaine pour entrer et sortir de Bitcoin à la vitesse de l’éclair.
Il est également important pour Circle que leur pièce en euros (EUROC), une pièce stable adossée à l’euro, gagne du terrain en Europe. Selon Jeremy Allaire, cofondateur et PDG de Circle, cette décision met la « stratégie de croissance européenne à la vitesse supérieure ».
La France a récemment resserré ses règles d’octroi de licences cryptographiques dans la perspective d’un cadre d’actifs numériques à l’échelle européenne mieux connu sous le nom de Marchés des actifs cryptographiques. Circle a déjà des permis dans certains États américains et à Singapour. L’USDC est la pièce stable la plus échangée sur le marché après l’USDT attaché.
La couverture de l’USDC a récemment été testée après son découplage du dollar. La raison en était qu’une partie des réserves de stablecoin était parquée à la Silicon Valley Bank alors qu’elle était sur le point de s’effondrer. Si le gouvernement n’était pas intervenu, Circle et d’autres titulaires de comptes pourraient siffler pour leur argent, car seuls 250 000 $ sont assurés.