Le président Macron défend la réforme controversée des retraites et s’en prend aux manifestants

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Le président français Emmanuel Macron a défendu bec et ongles sa réforme des retraites. Il l’a fait lors d’une interview télévisée, la première depuis la réforme controversée des retraites. Macron espère calmer les masses en colère avec l’interview, mais s’en prend également aux manifestants qui utilisent la violence. Les syndicats et les partis d’opposition ne sont pas satisfaits de l’entretien.

De nombreux Français étaient rivés à leur poste de télévision cet après-midi. Le président Emmanuel Macron s’est exprimé pour la première fois sur la réforme controversée des retraites, qu’il a mise en œuvre la semaine dernière sans l’approbation du Parlement. Malgré la vive protestation, Macron souhaite toujours poursuivre la réforme.

« D’ici la fin de cette année », a déclaré le président.

« Tu penses que je voulais ça? Non », a fermement déclaré le président français. « Mais s’il y a une chose que je regrette, c’est que la nécessité de mettre en œuvre cette réforme n’est pas partagée par tout le monde. »Le président a souligné qu’il était ouvert à de nouvelles consultations avec les partenaires sociaux.

Cependant, dans son discours, le président français s’en est pris durement aux manifestants qui défilent de force dans les rues de Paris. « Je n’ai rien contre les manifestants qui descendent dans la rue », a-t-il poursuivi. « Les syndicats ont une certaine légitimité et je respecte leur droit de manifester. Lorsque des groupes utilisent une violence extrême pour attaquer des représentants, alors nous ne sommes plus une république, une démocratie. Vous pouvez le comparer à la prise d’assaut du Capitole américain ou à ce qui s’est passé au Brésil. »

Selon Macron, la réforme du système de retraite est nécessaire pour limiter la pression sur la sécurité sociale. « D’ici 2030, la France comptera 20 millions de retraités. Tu penses vraiment qu’on peut continuer comme ça? Il n’y a pas 36 solutions. Notre système n’est plus équilibré et plus on attend, plus ça va empirer. »

Que Macron ne se rende pas populaire avec la réforme, il l’accepte. « Je ne cherche pas des réélections, mais entre les scrutins à court terme et l’intérêt général du pays, je choisis l’intérêt général du pays », a conclu le chef de l’Etat.

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