Les pays du G7 souhaitent renforcer les restrictions commerciales avec la Russie. Les plans concernent spécifiquement les itinéraires utilisés pour contourner les sanctions. « En fait, ils veulent combler les lacunes dans ce commerce », déclare le commentateur des affaires étrangères Bernard Hammelburg.
Il ne semble pas y avoir d’interdiction générale d’importation et d’exportation avec la Russie, car l’Union européenne n’est pas favorable à cette approche. Parmi les pays du G7, l’Allemagne, la France et l’Italie sont également membres de l’UE. « L’UE préfère travailler avec des listes de personnes, d’entreprises et de produits qui ne sont pas autorisés à se rendre en Russie ou à être importés de Russie », déclare Hammelburg. « On constate alors que l’Europe, plus que l’Amérique, encourage les négociations plutôt que la confrontation. »
Ces fameuses « gaten » (failles) qui devraient être comblées par les mesures sont en réalité des ouvertures de grande importance. « Ce sont d’énormes failles et on entend des histoires incroyables à ce sujet », explique Hammelburg. Par exemple, des voitures à Dubaï sont équipées de sièges chauffants afin de pouvoir être exportées vers la Russie. « C’est un exemple d’importation parallèle via des routes auxquelles personne ne pense », ajoute Hammelburg.
Des routes similaires passent par la Turquie et l’Inde. « Ce sont des pays qui se soucient peu de ce que nous jugeons important et qui ne veulent pas non plus participer à ces sanctions. »