La « libanisation » de la France est en plein essor

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Après l’islamo-gauchisme, nous avons maintenant le « racaillo-gauchisme » – l’adoration de l’extrême gauche pour les émeutiers des banlieues. L’unité de la France est plus menacée que jamais. Le pays va-t-il suivre la voie du Liban, son ancien mandat territorial ?

Nahel Merzouk, le jeune de 17 ans tué par la police, n’avait jamais rencontré son père. Il s’avère que son père est un ancien détenu algérien qui vivait non loin de son fils, mais qui n’a apparemment pas jugé utile de jouer un rôle dans sa vie. Maintenant, cet homme nommé Hicham H. se fait entendre. Il réclame des dommages et intérêts. L’avocat qu’il a engagé appelle cela « la justice ». Hicham est tellement triste et « ne dort plus ». Pendant ce temps, il veut profiter de la somme de plus d’un million et demi d’euros collectée pour la famille de l’agent Florian M., qui a tiré le coup fatal.

Ce dernier est en isolement solitaire parmi les quelque 2 500 détenus, principalement d’origine étrangère, de la tristement célèbre prison de Fresnes. Ils seraient probablement nombreux à vouloir lui régler son compte s’ils en avaient l’occasion.

Une députée du Rassemblement National souhaitait rendre visite à M. pour voir comment il se portait. L’État français est tenu de permettre à un député d’accéder à n’importe quel détenu – de beaux principes républicains, mais la Justice trouve sans cesse des excuses. On peut donc se demander si Florian M. est en mauvaise posture et si le gouvernement ne souhaite pas que cela se sache publiquement. Le peuple gronde déjà suffisamment.

Explosion de violence

Une équipe d’enquête de la police nationale a d’ailleurs révélé que l’agent n’avait pas crié « Je vais te faire exploser la tête », comme l’avaient rapporté les médias. Mais plutôt « Reste immobile ou je tire ». La question est de savoir pourquoi de nombreux médias français étaient si certains de cette première version.

On spécule activement sur les causes de l’explosion de violence la semaine dernière dans les villes françaises. Même le ministre de l’Intérieur, responsable, a dû rendre des comptes au Sénat. Gérald Darmanin, qui avait commis une erreur l’année dernière en blâmant les supporters de football anglais pour les troubles lors de la finale de la coupe de l’UEFA à Paris, alors qu’ils avaient en réalité été causés par des habitants des banlieues nord de Paris. Les mêmes qui ont incendié des voitures et pillé des magasins sur les Champs-Élysées la semaine dernière.

Il est stupéfiant de voir les contorsions que ce gouvernement fait pour ne pas avoir à blâmer ce groupe. Tout est mis en œuvre pour ne pas nuire davantage à l’image de perturbateurs en grande partie d’origine étrangère.

Le ministre Darmanin a été interrogé en particulier par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio des Républicains de centre-droit. Elle voit la cause des émeutes dans le refus d’une grande partie des immigrés et de leurs descendants de respecter les valeurs républicaines, ainsi que dans leur haine évidente envers tout ce qui est français.

Darmanin a fait une remarque remarquable : il a examiné les jeunes qui avaient été arrêtés et a principalement rencontré des « prénoms français » tels que « Matéo, Kévin et Moktar ». Selon Darmanin, seulement dix pour cent des personnes arrêtées étaient issues de l’immigration. En d’autres termes, les émeutes n’avaient rien à voir avec l’immigration.

Ce ministre a déjà réussi à s’en sortir avec des absurdités sans précédent ; le président Macron semble inexplicablement lui vouer une certaine faiblesse. Mais ici, le besoin du gouvernement de dissocier les émeutes de l’immigration était si évident que cela en devenait presque ridicule.

Qui voit-on sur les images ?

Darmanin semble avoir une idée bizarre du prénom typiquement français, et sur toutes les images des émeutes et des pillages, on ne voit presque exclusivement que des personnes noires et maghrébines. Cela peut être une coïncidence, mais ce qui est plus important, c’est que les émeutiers ont montré une haine aveugle et un mépris envers tout ce que représente la République : les mairies, les commissariats de police et les maires ont été attaqués, et des drapeaux français, des écoles et des voitures ont été incendiés. Presque tous ceux qui ont essayé de sauver leur voiture ont été presque lynchés à mort. Et tout cela semblait les amuser énormément : si l’on regarde les images les plus choquantes, on remarque un grand nombre de jeunes qui rient aux éclats.

Il n’y a apparemment aucune trace de la lutte acharnée contre l’injustice et la violence policière que l’extrême gauche souhaite promouvoir à l’Assemblée. Ce sont plutôt des excuses pour soutenir sans gêne les émeutiers. C’est ce que fait le principal parti d’opposition, La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, sans réserve aucune. Fidèle à leurs électeurs : 60% des électeurs de la LFI considèrent les émeutes comme justifiées.

Lors des grandes émeutes de 2005, aucun homme politique ne s’est rangé du côté des fauteurs de troubles. Mais Mélenchon les laisse faire, tant que les institutions d ‘ »intérêt public » restent intouchées, comme les écoles et les installations sportives. Cela ne fait pas de nouveaux amis politiques. Mélenchon joue avec le feu : sa coalition de partis de gauche, Nupes, montre déjà des fissures car les socialistes et les communistes ont du mal avec son langage incendiaire.

Les réseaux sociaux

Le président Macron attribue principalement les émeutes aux réseaux sociaux, mais aussi aux jeux vidéo et à l’ennui. Cependant, cela n’est pas très sérieusement pris en compte en dehors de son propre parti. De plus, tout le monde sait que depuis son arrivée au pouvoir, ce président cherche des excuses pour restreindre les réseaux sociaux. Selon plus de deux tiers des Français, d’après un sondage d’opinion, l’échec de la politique d’immigration est la principale cause des émeutes. La partie intellectuelle de l’élite, assez marxiste, parle quant à elle de « colère contre les inégalités sociales et le racisme ». Elle voit une « révolte populaire » et « un mouvement social politiquement conscient… »

Les médias ont surtout mis l’accent sur deux cas où des « milices » de droite auraient agi physiquement contre les émeutiers et les pilleurs, à Angers et à Lorient. Il n’y avait rien de sérieux, mais pour de nombreux médias et la gauche politique, c’était un cadeau du ciel pour désigner des « groupes de combat fascistes » comme boucs émissaires.

Finalement, le comportement du père de Nahel explique peut-être le mieux la vague de violence anti-française : tout faire de travers dans sa vie et avec ses enfants, puis jouer les victimes pour en tirer profit.

Il est préoccupant de constater que de nombreux émeutiers étaient remarquablement jeunes : le groupe des 13-14 ans était fortement représenté. Non seulement plus de 80 % des Français, mais aussi le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti, considèrent les parents comme responsables. Ils sont sur la bonne voie, ne serait-ce que parce que l’extrême gauche à l’Assemblée nationale s’indigne dès que quelqu’un pointe du doigt les parents des émeutiers.

Le ministre a promis de s’attaquer à ces parents, mais malheureusement, il semble vouloir le faire avec des « flyers ». Les habitants des banlieues s’en moqueront certainement. La seule chose qui aiderait vraiment serait de réduire les allocations et les allocations familiales de ces parents. Cela est également envisagé, mais de nombreux avocats des droits de l’homme sont prêts à se battre en justice. Ce n’est pas une perspective attrayante pour le gouvernement, surtout compte tenu de l’orientation politique de nombreux juges français.

L’extrême gauche en tant que pyromane

Pierre Brochand, directeur général de la DGSE (service de renseignement extérieur) de 2002 à 2008, est pessimiste quant à l’avenir. Selon lui, il s’agit d’une révolte contre l’État français de la part d’une partie importante de la jeunesse non européenne en France. Résultat de décennies de propagande en faveur d’une immigration incontrôlée et de l’aveuglement face à ses conséquences. Brochand voit une collision tragique entre une société basée sur l’ouverture et la démocratie, et une diaspora avec des bagages culturels totalement différents.

Comme mentionné précédemment, l’extrême gauche joue le rôle du pyromane, ce qui rend la situation encore plus dangereuse. Hier encore, les membres du parti de Mélenchon ont refusé de se lever lorsque les noms des policiers tués lors des émeutes ont été lus à l’Assemblée nationale. Ils l’ont fait pour la minute de silence en hommage à Nahel. Mieux encore, un député républicain qui a qualifié Nahel de « délinquant » en raison des quinze sanctions qui lui ont été infligées par la justice a été poursuivi par l’avocat de la famille Merzouk.

Pendant ce temps, les jeunes des banlieues semblent s’être calmés. Selon les dires, cela s’explique par le fait que les mosquées et les trafiquants de drogue ne veulent pas de troubles dans les rues. Mais la « libanisation » de la France semble être en plein essor. Ce terme désigne la fragmentation d’une société en différents groupes identitaires, comme cela s’est produit au Liban dans les années 80.

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