Le président français Emmanuel Macron se rend au Kazakhstan et en Ouzbékistan pour renforcer la sécurité énergétique de la France. Ces pays sont considérés comme d’importants fournisseurs d’uranium, la matière première nécessaire à la production d’énergie nucléaire.
Ce plan n’est pas entièrement nouveau, car il s’inscrit dans une stratégie existante depuis plusieurs années. La France cherche à approfondir ses liens avec les pays d’Asie centrale depuis un certain nombre d’années. Conk était déjà en Mongolie cette année. Mais il joue certainement un rôle important, d’autant plus que ces pays sont d’anciennes républiques soviétiques, maintenant que toute la géostratégie est redéfinie.
La guerre en Ukraine joue également un rôle mineur, bien qu’elle ait au moins un « effet accéléré ». Bien sûr, il s’agit principalement de l’uranium, car la majorité de l’électricité en France est produite grâce à l’énergie nucléaire, poursuit De Vries. Cela est essentiel non seulement en raison de l’uranium, mais aussi en raison de l’énergie verte, qui devient donc une source cruciale pour la transition écologique de l’économie française.
Actuellement, la France utilise environ 8 000 tonnes d’uranium par an, mais les zones d’extraction se trouvent principalement dans des pays « politiquement douteux ». Le Niger, entre autres, était l’un des principaux fournisseurs d’uranium pour la France, « mais il y a eu un coup d’État l’été dernier », a-t-il déclaré. C’est pourquoi l’accent se déplace maintenant vers le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, deux des trois autres grands fournisseurs. L’importance de cette diversification est devenue évidente rétrospectivement, compte tenu du caractère incertain de ces pays.